Résumé : Entre mai 68 et 1988, tandis que les décennies passent et trépassent insensiblement, Lola, jolie serveuse dans le restaurant parisien de son père, ne change pas, comme inaltérée par les pensées qui l'obsèdent : retrouver son fils unique, qu'elle surnomme Petit-Jean. Ramon, de son nom de baptême, a été enlevé à sa naissance par son père, Pedro, qui se révèle agent secret cubain. Il l'a ramené dans son pays natal et Lola, de voyages en manigances, tente de le rapatrier. Parallèlement à cette intrigue évoluent les quatre jeunes fiancés de la jeune femme, Michel, Chris, Nico et Fonfon, pâles miroirs de ces années mouvementées. Sur fond d'idéologies soixante-huitardes, maoïste et communiste, ramenées à leur plus simple caricature, entre marijuana et rapines, complots et chantages, Le Pouvoir des fleurs s'empêtre dans un récit à tiroirs mal mené, invraisemblable, digne des mauvaises séries américaines. Les péripéties s'enchaînent et se répètent sans suspense, ni saveur, faisant intervenir des dizaines de personnages, satellites inutiles, souvent manichéens. Comme pour combler le vide d'une écriture plate, qui use et abuse d'un langage 'jeune' mal maîtrisé. En somme, un pouvoir qui manque de parfum !